Promouvoir son livre

La promotion d’un livre est délicate. Chaque auteur voudrait bénéficier de la mise en lumière qu’ont certains écrivains déjà bien installés dans le paysage culturel. Mais il y a des sorties de livres chaque jour, des centaines de nouveautés chaque année. Alors comment capter l’attention des lecteurs ? Tous ne lisent pas des dizaines de romans par an, il faut donc réussir à attirer leur attention pour susciter leur intérêt au milieu de l’offre pléthorique disponible.

Nous allons commencer par la promotion via les réseaux sociaux. Il s’agit d’un élément important. Ils sont nombreux, chacun a sa spécificité et dans ce domaine il faut pouvoir compter sur les influenceurs, plus souvent des influenceuses. Ensuite, nous parlerons plus spécifiquement de la promotion « traditionnelle », les lecteurs sont encore majoritairement influencés dans leur choix par la presse et les conseils des libraires. Nous terminerons par le vecteur de promotion le plus puissant, que pourtant personne ne peut contrôler.

Facebook

Nous commençons donc cette série d’articles sur la promotion du livre avec le réseau social le plus ancien et le plus évident : Facebook. On y parle beaucoup de livres. De nombreux groupes de lecteurs sont formés et bien installés, qui partagent leurs découvertes littéraires. Cela englobe bien sûr les influenceurs, qui ont leur propre page sur laquelle ils partagent leurs avis. Mais aussi des groupes ouverts à tous, où chacun échange son avis sur ses lectures. Les influenceurs sont très sollicités. Il y en a toujours qui débutent et sont donc plus accessibles, mais une grande partie a déjà son public et ses partenariats. Il est assez difficile pour un auteur seul d’atteindre ces influenceurs, c’est un peu plus facile pour la maison d’édition.

Les influenceurs

Que faut-il regarder pour savoir si un influenceur est pertinent pour un ouvrage ? La première étape est de consulter ses précédentes chroniques, pour savoir dans quel genre littéraire l’influenceur s’est spécialisé. Certains ne lisent que de la science-fiction, quand d’autres affectionnent la fantasy, le polar ou la romance. Ensuite, il faut regarder le nombre de personnes qui suivent le profil ou la page de l’influenceur. Mais ce n’est pas la seule donnée à observer, il faut aussi essayer d’estimer le taux d’engagement. C’est-à-dire le nombre de personnes qui réagissent à chaque chronique, le nombre de commentaires et de partages. On peut être suivi par peu de personnes, mais si ces dernières sont très actives, commentent et partagent, c’est évidemment un bon signe.

Solliciter des influenceurs est un excellent moyen de faire parler d’un livre. Bien entendu, les chroniques sont libres, donc il se peut que toutes ne soient pas positives. C’est un peu comme les commentaires sur les sites de vente en ligne : on ne peut pas plaire à tout le monde. Les pages Facebook qui permettent à un grand nombre de personnes de poster leurs avis sont plus rares. Souvent, les auteurs s’y inscrivent et font la promotion de leur ouvrage. Ainsi, très rapidement, sur ces groupes, chacun finit par parler de lui, de ce qu’il a publié, fait sa propre promotion. C’est une manière supplémentaire de mettre en lumière son livre mais ces pages deviennent rapidement confuses et perdent en crédibilité. Ce qu’il faut faire en tant qu’auteur, c’est suivre les pages qui sont pertinentes (selon le genre de livre que vous publiez) et participer en commentant, partageant… plutôt que de ne parler que de soi.

La page auteur

Faut-il se créer une page auteur ? Définitivement, oui. Avant tout pour dissocier son profil Facebook personnel où l’on partage des photos de ses vacances et de ses repas de famille de la page qui n’évoquera que le ou les livres. C’est le lieu pour parler de soi en tant qu’auteur, partager les bonnes critiques, annoncer les événements, engager les internautes, être accessible et ouvert aux questions de ces derniers. Attention à ne pas créer une page pour le livre, on le voit souvent. Ces pages sont éphémères, puisqu’elles ne parlent que d’un livre et lorsque le suivant sort il faut créer une nouvelle page. Il vaut mieux avoir sa page auteur, plus pérenne, car avoir des « followers » est un long travail qu’on ne veut pas recommencer à chaque fois.

La page de la maison d’édition, elle, est à part. Elle sert la promotion de tous les ouvrages publiés mais est aussi une page de référence. Lorsque le lecteur s’intéresse à un livre, d’un auteur qu’il ne connaît pas, il va sans doute avoir pour réflexe de se rendre sur Facebook. Il apprécie d’y trouver la page de l’auteur. Il apprécie aussi de visiter la page de la maison d’édition, s’il ne la connaît pas non plus. Dans les deux cas ces pages doivent être dynamiques. S’il n’y a pas régulièrement des publications, l’effet est dissuasif. Sur Internet, il faut du neuf en permanence, on ne peut pas se contenter de poster une fois par mois. La page de la maison d’édition est aussi un lieu d’échange, entre les lecteurs, les futurs auteurs, chacun peut poser des questions, commenter, s’informer. Cela fait bien partie de la promotion générale du ou des ouvrages. On a confiance dans un auteur ou une maison d’édition qui nous répond… rapidement.

La publicité

Enfin, sur Facebook il y a la promotion payante. Il est très simple de créer une publicité. Il faut quand même bien regarder les conseils donnés par Facebook pour créer une publicité qui pourra toucher les bonnes personnes, les lecteurs et les lectrices susceptibles d’être intéressés par le livre. Il est quand même délicat d’avoir recours à cette solution. Pensez toujours à votre comportement sur le réseau social pour mieux cerner ce que les autres attendent. Dans ce cas précis, nous sommes nombreux à ne pas supporter les publicités sur notre fil d’actualité. On vient sur Facebook pour se détendre, s’amuser, parfois chercher des idées de lecture. Une publicité suscite souvent la méfiance. Nous ne les aimons pas à la télévision, nous ne les apprécions pas non plus sur les réseaux sociaux.

En résumé

Facebook reste un réseau social primordial pour parler de livres. C’est là que la plupart des lectrices et lecteurs viennent se renseigner avant de faire leur choix. C’est sur ce réseau que les lecteurs sont les plus dynamiques, partagent le plus. Il faut être disponible, il s’agit bien d’un lieu d’échange avec les lecteurs ou potentiels lecteurs. Il faut être intéressant et poster du contenu régulièrement pour capter l’attention sur le long terme. Nous allons voir en quoi Twitter est moins pertinent dans ce domaine et pourquoi Instagram est au contraire un réseau sur lequel il faut absolument être présent…

Par Jean-Philippe Vest, avril 2021.

Twitter

Faut-il être présent sur Twitter en tant qu’auteur ? Ce réseau social est le plus connu après Facebook. Il est pourtant d’une nature bien différente. Il s’agit d’un média de l’instantanéité. Le message une fois publié doit immédiatement être vu, apprécié, retweeté ou commenté avant de disparaître dans la longue file des messages qui sont postés toutes les minutes par les milliers d’utilisateurs. Bien entendu, on fonctionne ici aussi avec un fil d’actualité puisque chacun peut voir et se concentrer sur les publications des personnes qu’il suit. Le tout reste quand même très éphémère.

Comment et quoi écrire

Il faut bien évidemment adapter son style d’écriture, puisque le nombre de caractères est limité. N’oubliez pas non plus de toujours joindre une image, les messages qui n’en comportent pas ne sont généralement pas lus. Il est indispensable de s’adapter à la manière dont les internautes consomment les réseaux sociaux : en faisant défiler les informations et s’arrêtant quelques secondes supplémentaires quand une image est attirante.

Comme pour tous les réseaux sociaux il n’est pas question de se contenter d’écrire : « Je vends un livre à tel prix, achetez-le ». Cela ne fonctionne jamais ! Chacun se doute que si vous parlez de votre livre, c’est pour inciter à l’acheter et à le lire. On se rend sur les réseaux sociaux pour se divertir ou pour chercher une information précise. Sur Twitter l’attention est rapidement détournée par les tendances, ces sujets qui cumulent plusieurs tweets.

Les hashtags

Il est plus difficile de se créer une communauté de followers sur Twitter. Toujours parce que nous sommes dans le domaine de l’éphémère. Il est nécessaire, une fois de plus, d’être actif sur le réseau pour le rendre intéressant. En postant souvent, toujours des messages différents et aussi en aimant et en retweetant, voire en commentant les messages des autres. Il ne faut jamais oublier de s’impliquer car c’est la base du réseau social : si vous ne retweetez pas d’autres comptes, personne ne viendra s’intéresser à ce que vous postez. Encore une fois tout ceci est chronophage, mais indispensable.

Avec Twitter il faut aborder l’importance des hashtags (#). Ils permettent à votre message d’être plus visible, au milieu de tous les autres, par celles et ceux qui ont un centre d’intérêt particulier. Pensez donc aux hashtags les plus pertinents pour votre publication. Imaginons que vous parliez d’un recueil de nouvelles, vous pouvez alors y ajouter : #livre #nouveaute #nouvelles #lecture. Vous verrez que lorsque vous commencez à écrire votre hashtag, le site vous en propose plusieurs dans la même catégorie, ce qui permettra de vous inspirer pour en ajouter. L’arobase (@) permet d’identifier un autre compte, pour que votre message apparaisse dans son fil d’actualité. Par exemple, si vous êtes édité chez nous et que vous ajoutez @SoufflesLit nous verrons votre message et pourrons le partager.

Nous encourageons les auteurs à participer au hashtag « #vendredilecture », qui comme son nom l’indique permet de poster, chaque vendredi, sa lecture du moment. Cet hashtag est très suivi, il faut donc trouver une manière subtile de parler de votre livre sur ce fil d’actualité.

La pertinence du réseau

Twitter n’est sans doute pas le réseau social à privilégier. Son utilisation s’est beaucoup modifiée ces dernières années. Maintenant, les internautes s’y rendent pour voir ce qui fait le buzz, ce qui est en tendance et se désintéressent de tout le reste. À un moment donné il faudra choisir sur quels réseaux sociaux vous focaliser, on ne peut pas être présent et actif partout. Sans doute que Twitter ne devra pas être votre priorité. À moins, bien entendu, que votre livre ne soit directement lié à un fait d’actualité ou un thème qui revient très souvent en tendance…

Par Jean-Philippe Vest, avril 2021.

Instagram

Sur Instagram, on parle beaucoup de livres. Ici aussi, comme sur Facebook, on croise de nombreux influenceurs, toujours principalement des influenceuses, qui partagent avec passion leurs lectures. Instagram est un peu le mélange entre les deux précédents réseaux sociaux. Il existe une certaine pérennité de ce que l’on publie, comme sur Facebook et on trouve également cette immédiateté, à l’instar de Twitter.

La Story

Instagram est un réseau social particulièrement dynamique. Il est bien sûr possible d’y poster des chroniques d’une certaine longueur. Là, l’ajout d’une image est obligatoire, puisqu’il s’agit de l’essence même de ce réseau : partager des photos.

L’élément central est la Story, dans laquelle on partage ses publications préférées, les siennes ou celles des autres. C’est ce qui attire le plus les internautes, puisqu’il s’agit d’une synthèse de votre activité. Attention, la Story ne reste visible que pendant environ 24 heures. Ceci, bien entendu, pour encourager chacun à être très actif sur le réseau social et donc à poster des nouveautés régulièrement. Il s’agit de la base des réseaux sociaux : constamment proposer du neuf, de l’inédit, pour donner envie aux internautes d’y revenir le plus souvent possible.

Le direct, le Reel, l’IGTV

Comme sur Facebook, on peut aussi organiser des directs sur Instagram. Inutile d’entrer dans le détail des explications, tout le monde comprend ce que cela veut dire d’être en direct. Beaucoup de libraires et de maisons d’édition organisent ainsi des interviews d’auteurs en direct, mais il existe une grande variété d’interventions, d’influenceurs qui vous parlent de ce qu’ils aiment. Le direct peut s’organiser à deux maximum simultanément.

Un autre élément est le Reel, une courte vidéo de quelques secondes. Cette fonction est très appréciée aussi, il ne faut pas hésiter à l’utiliser. On comprend le succès des Reels, puisqu’ils ne durent pas longtemps (30 secondes), vont à l’essentiel et il ne faut jamais oublier que les internautes n’ont pas une minute à perdre sur les réseaux sociaux. Il faut être clair, efficace, percutant pour susciter l’attention.

Il y a bien évidemment aussi la possibilité de réaliser des vidéos plus longues, que sur Instagram on appelle IGTV. Ceci à destination des personnes qui vous suivent parce qu’elles s’intéressent vraiment à vous et veulent en savoir plus, veulent passer du temps sur votre profil et auront la patience de regarder une longue vidéo.

La publicité

La publicité payante est aussi une possibilité sur Instagram. Mais le plus important reste d’avoir une base d’abonnés. Ces derniers sont ceux qui vont voir apparaître ce que vous publiez. Car sur Instagram, ce que vous publiez n’est pas forcément proposé à tous les utilisateurs. Les algorithmes analysent d’abord le nombre de personnes qui réagissent, rapidement, à ce que vous postez sur le réseau. Si le taux d’engagement, dont nous avons parlé plus haut, est satisfaisant pour les algorithmes, alors seulement ce que vous publiez est proposé à un public plus large, c’est-à-dire des personnes qui ne sont pas abonnées à votre profil.

On en conclut donc une fois encore qu’il faut investir beaucoup de temps pour animer son profil Instagram. L’idéal est au minimum une publication par jour. Car il est ici encore plus difficile d’avoir des abonnés que sur les précédents réseaux mentionnés, et surtout de les garder. Sachant que votre profil deviendra vraiment un bon moyen de promotion si vous atteignez entre 500 et 1000 followers.

Nous avons parlé des hashtags dans le précédent article. Sur Instagram ils sont essentiels ! Chaque publication doit en comporter puisque les internautes ont l’habitude de rechercher des informations par thème : #lecture, #livre, #book… Et n’hésitez pas à citer d’autres profils grâce à l’arobase pour donner encore plus de portée à vos publications. Le hashtag est une sorte de mot-clé qui permet de faire apparaître votre profil lors de la recherche de thèmes généraux. L’arobase signale aux personnes ciblées que vous les citez et les encourage donc à partager votre publication.

Le succès d’Instagram

Ainsi que nous l’avons conseillé plus haut, il faut choisir les réseaux sociaux sur lesquels vous voulez vous concentrer. Chacun nécessitant beaucoup de votre temps, il est impossible de se consacrer avec la même efficacité à tous les réseaux. Cela est un métier à part entière : le community management. Notre conseil est de vous inciter à prendre le temps de maîtriser et d’animer votre profil Instagram. Il reste l’un des réseaux les plus dynamiques et où vous aurez bien plus de chance d’intéresser et de capter l’attention des lecteurs que sur les deux réseaux précédents.

Par Jean-Philippe Vest, avril 2021.

YouTube

Nous allons inclure YouTube parmi les réseaux sociaux puisqu’il s’agit là encore d’un échange direct entre l’internaute qui « produit » un contenu et ceux qui le regardent, commentent, partagent. YouTube est déjà « ancien » sur Internet, on y trouve une forme de professionnalisation. Si au début on pouvait se contenter de vidéos mal ficelées et un peu bancales, aujourd’hui les internautes attendent une certaine qualité. Car ici, nous parlons de vidéos qui durent plus de trente secondes, une éternité pour les consommateurs du Web, il est donc indispensable de tenir le spectateur en haleine, il reste très volatile et d’un seul clic peut passer à autre chose s’il y a ne serait-ce qu’une seconde d’ennui.

Les chroniqueurs

Qui dit vidéo de qualité implique de passer beaucoup de temps pour utiliser correctement ce média en tant que créateur de contenu. Puisque nous ne parlons que de la promotion du livre, ce média deviendra surtout intéressant si vous voulez vous spécialiser dans les chroniques, en tant que lecteur. Réaliser une vidéo pour votre propre livre n’a pas forcément d’intérêt puisque comme toujours il ne faut pas présenter un seul contenu, mais de la nouveauté en permanence. Et puis, il y a des influenceurs et des influenceuses déjà bien installés et qui font un travail formidable. La promotion via ce média consistera donc plutôt, pour les auteurs, à contacter ces influenceurs et à réussir à faire en sorte qu’ils parlent de votre livre.

L’accroche visuelle

Bien sûr, YouTube ce ne sont pas seulement de longues vidéos. Vous pouvez aussi l’utiliser pour réaliser des vidéos d’accroche, de présentation pour votre livre. Cela ne se fait pas du jour au lendemain, même si ce n’est pas trop difficile, avec du temps et de l’énergie, de réaliser un bon teaser, pour employer le vocabulaire propre aux films hollywoodiens. C’est d’ailleurs une bonne idée de préparer une courte vidéo, percutante, pour présenter un livre, donner envie aux lectrices et aux lecteurs de le découvrir. L’avantage est qu’une fois la courte vidéo réalisée, elle peut être diffusée sur tous les autres réseaux sociaux. YouTube est un média plus pérenne, ce que vous y créez est voué à rester un long moment. D’où l’importance de proposer de la qualité. Cela ne veut pas dire que sur les autres réseaux sociaux vous pouvez faire n’importe quoi, bien sûr.

Cohérence et qualité

L’utilisation de tous les médias disponibles grâce à Internet, pour toucher les lecteurs, doit être parfaitement cohérente. Se fendre d’un Tweet rapide, d’une photo au hasard sur Instagram, d’un article vite écrit sur Facebook… cela n’a pas beaucoup d’impact. Parler de votre livre sur les réseaux doit être quelque chose de pensé en amont, de réfléchi et donc de cohérent. Par exemple, vous pouvez commencer par créer une petite vidéo de présentation sur YouTube. En amont de la sortie du livre, pour susciter l’intérêt, vidéo qui peut être diffusée sur tous les autres réseaux. Ensuite, toujours en amont, il faut trouver une manière de parler du livre en utilisant plusieurs relais. Vous avez un message à transmettre, il faut le décliner sur chaque plateforme selon ses spécificités. C’est le même message, mais adapté aux modes d’utilisation propres à chaque média. Promouvoir un livre est une stratégie globale et cohérente. Pourquoi insister sur la cohérence ? Parce que vous ne savez pas par quel réseau les internautes vont en entendre parler et découvrir votre livre pour la première fois…

Booktubers

Pour en terminer avec YouTube, résumons en revenant sur le fait que les auteurs doivent s’intéresser à ce média et à ce qui s’y fait pour approcher les influenceurs déjà en place, afin qu’ils se chargent de parler du livre. Il existe d’ailleurs un terme consacré : les Booktubers, pour ces chroniqueuses et chroniqueurs qui ont leur propre chaîne. En dehors de la vidéo de présentation, qui est une bonne idée, il est difficile de se lancer comme chroniqueur sur ce média. Enfin, pas vraiment difficile, mais très consommateur en temps et en énergie. Explorez et rapprochez-vous de celles et ceux qui savent déjà faire et ont leur audience. On ne peut pas être partout de manière efficace, il faut choisir sur quoi se concentrer.

Par Jean-Philippe Vest, avril 2021.

Le site Internet

L’auteur doit-il avoir un site Internet ? Est-ce que cela fait partie de la promotion du livre ? Il existe différentes solutions pour proposer son propre site Internet. Il est possible de passer par une plateforme permettant de mettre en ligne, rapidement et facilement, un blog. Il est aussi possible de mettre en ligne un site par le biais de prestataires plus ou moins gratuits. Enfin, on peut aller jusqu’à créer entièrement son propre site en achetant le nom de domaine et un hébergement. Dans ce dernier cas, ce n’est certes pas forcément très cher, mais, une fois de plus, ce sera consommateur en temps. C’est encore une nouvelle aptitude à apprendre et à maîtriser. Pourtant, avoir un point de référence, blog ou site, est important. Nous avons vu que les réseaux sociaux sont plus ou moins éphémères. Il est bon d’avoir un lieu, sur Internet, où toutes les informations sur l’auteur et son livre sont réunies.

Le contenu

Quelles informations doit contenir le site ? De toute évidence, une biographie de l’auteur, une présentation de son ou de ses livres, les endroits où ces derniers peuvent être achetés. Ensuite, il peut y avoir plus de détails : les coordonnées de contact pour la presse ou les blogueurs, la liste des événements à venir (promotions et dédicaces). Le site est d’abord et avant tout le lieu où sont concentrées toutes les informations indispensables. L’intérêt est de pouvoir facilement communiquer l’URL du site à chaque fois que vous faites la promotion de votre livre. Les lecteurs n’aiment pas forcément être redirigés en permanence vers des sites de vente, ce qui semble leur forcer la main. Ils préféreront découvrir un peu ce que l’auteur propose, qui il est et tout ce qu’il a écrit, avant de faire leur choix. À partir d’une certaine notoriété, ils peuvent trouver ces informations sur Wikipédia. En attendant, le site Internet reste la référence. À ce stade, le site est un élément « passif » de la communication.

Le dynamisme

Comment faire de son site un élément actif de communication ? Il faut passer à un travail de rédaction. N’oublions jamais que sur Internet il faut fournir du contenu, régulièrement. Ainsi, le site de l’auteur doit proposer une partie « blog ». Il s’agira de la partie la plus active du site où, à son rythme mais assez souvent, l’auteur publiera de courts articles. Sur les sujets de son choix, mais bien sûr ces articles vont traiter du livre, du monde de l’édition ou de l’expérience de l’auteur au fil de ses publications. Ce blog ne doit pas être autocentré pour autant, ce n’est pas un journal intime. Publier du contenu c’est aussi et avant tout traiter des sujets qui intéressent les internautes. Les possibilités sont finalement illimitées, à charge pour l’auteur de trouver la bonne tonalité et les sujets intéressants… à propos desquels il a envie d’écrire sur la durée.

Cohérence

À ce stade, chacun a compris que la communication sur Internet nécessite une préparation, une planification et une cohérence. On peut estimer que tout commence avec le site Internet ou le blog, point de référence réunissant toutes les informations concernant l’auteur et ses livres. Puis il faut choisir les réseaux sur lesquels vous allez vous concentrer. Facebook et Instagram, s’ils sont utilisés correctement et régulièrement, restent des indispensables. Au début, vous serez tout feu tout flamme et publierez très souvent. Ensuite, il faut savoir tenir la distance et diffuser régulièrement du contenu. Si un lecteur arrive sur votre site ou l’un de vos profils sur les réseaux et note qu’il n’y a pas eu de mouvement depuis six mois, sans doute qu’il s’en détournera rapidement. Il existe bien entendu d’autres moyens de faire sa promotion sur Internet, nous n’avons pas parlé de Google Ads ou de TikTok. Mais encore une fois, il vaut mieux se concentrer sur quelques plateformes plutôt que de s’éparpiller, il y a déjà beaucoup de travail à fournir si on se focalise sur un site Internet, Facebook et Instagram…

Par Jean-Philippe Vest, mai 2021.

La presse

Nous avons commencé par les réseaux sociaux et la promotion sur Internet car il s’agit des éléments les plus simples et qui coûtent le moins cher. Ce n’est pas gratuit si on veut vraiment s’y investir, mais c’est à la portée de tous. Pour atteindre la presse, cela devient plus « compliqué ». Beaucoup de livres sortent chaque semaine et la presse ne peut pas parler de tout le monde. Il y a également des réseaux déjà en place, qui seront toujours privilégiés face à un nouveau venu.

Locale

La presse locale doit être privilégiée. L’auteur doit aller à la rencontre des journalistes de sa ville, de son département, de sa région. Les éditions locales sont plus enclines à parler d’un auteur « du cru ». Et bien sûr, les lecteurs de la région seront aussi plus intéressés par un livre écrit par quelqu’un de leur région. Comment faire ? L’idéal est de préparer un service presse, qui est une sorte de curriculum vitae du livre. Une fiche qui concentre les informations essentielles : titre, auteur, date de parution, prix, lieux de vente. Mais aussi le résumé du livre et la biographie de l’auteur. Ajoutez à cela quelques mots de l’auteur, pour expliquer son projet, sa genèse, il faut toujours personnaliser. Le service presse ne doit pas être trop long, puisque nous l’avons dit : beaucoup d’auteurs tentent leur chance. La première sollicitation peut se faire par mail ou par téléphone. Il vaut mieux ne pas directement envoyer un exemplaire du livre, mais d’abord avoir l’accord du journaliste pour le lui transmettre. En attendant des retours, lisez des interviews d’auteurs sur Internet, pour vous préparer à répondre aux questions les plus courantes.

L’attaché de presse

Pour toucher la presse nationale, il est plus efficace de passer par des attachés de presse. Bien sûr, cela a un coût, assez conséquent. Et puis, s’il s’agit de votre premier roman, sans doute que ce ne sera pas forcément pertinent. Surtout en autoédition, il faudra quand même largement vous débrouiller vous-même. L’attaché de presse est normalement embauché par la maison d’édition, puisque la gestion est assez lourde et qu’il leur faut l’assurance que les exemplaires seront envoyés. On peut donc commencer par le faire soi-même, en envoyant le service presse aux journaux nationaux. Même si la démarche risque de ne pas avoir de suite, au moins vous faites connaître votre nom. Ce que l’on retiendra du travail des attachés de presse est qu’il faut contacter la presse avant la sortie du livre. Les journalistes seront plus enclins à en parler s’ils en ont la primeur, plutôt qu’une fois le livre déjà commercialisé.

Les événements

La presse sera encouragée à parler de votre livre si vous participez à des événements locaux. Dans toute la France il y a des salons du livre. Essayez d’y participer. Vous pouvez aussi organiser votre petit événement : une séance de dédicaces dans une librairie ou même dans un café. Ceci pour avoir une actualité qui pourra potentiellement intéresser la presse. Participez également à des concours, pour avoir plus de visibilité. Il y a de nombreuses occasions de faire parler de votre livre, les idées vous viendront au fur et à mesure. N’hésitez pas à observer ce que font les autres auteurs, en les suivant… sur les réseaux. La presse vient en complément de la promotion sur les réseaux sociaux, c’est généralement un autre public qui est touché. Mener tout de front est difficile, mais là encore il vous faut une stratégie avant la sortie du livre. Il suscitera l’intérêt au moment de sa publication, c’est la période forte de la promotion.

Par Jean-Philippe Vest, mai 2021.

Les librairies

Les librairies entrent bien dans le sujet : « Promouvoir son livre ». Les lecteurs ont généralement besoin d’être guidés parmi les nombreuses lectures qui s’offrent à eux. Bien sûr, il y a pour cela toutes les étapes de la promotion qui ont été détaillées précédemment : une vue sur Facebook, Instagram, Twitter, dans la presse… Mais les lecteurs cherchent aussi des conseils auprès des libraires, puisque c’est là toute la beauté du métier : conseiller au mieux celles et ceux qui ont soif de lecture selon leurs goûts. Autant le dire tout de suite, cette étape sera très difficile à franchir pour les auteurs autoédités, elle n’est déjà pas très simple pour les petites maisons d’édition…

Librairies indépendantes

Comme nous l’avons déjà évoqué, des centaines de livres sortent chaque année. Les libraires ne peuvent évidemment pas tout lire et ne pourront pas donner des conseils sur absolument tous les ouvrages. Il existe ce que l’on appelle le diffuseur, qui permet aux maisons d’édition en ayant les moyens de faire présenter leur catalogue à chaque libraire par des professionnels. Ceci pour donner envie aux libraires de lire puis de conseiller les ouvrages, soit d’auteurs déjà reconnus, soit de nouveaux venus. Car dans un premier temps, il faut que le libraire passe commande. Pour cela, tous les ouvrages sont référencés sur des plateformes comme Dilicom, qui permettent de trouver tous les livres… inscrits sur la plateforme. Puis il y a différentes méthodes pour promouvoir un livre en librairie : le placer en vitrine, en tête de gondole, le conseil direct ou le petit commentaire laissé par le libraire pour guider le choix des lecteurs. Comme pour la presse locale, l’auteur est encouragé à aller à la rencontre des libraires de sa ville et de sa région, pour présenter son ouvrage. Car comme pour la presse, les libraires seront plus enclins à mettre en avant le livre d’un auteur « local ».

Librairies physiques

Nous parlons ici des « grosses » librairies, comme la Fnac, le Furet du Nord ou Cultura. Elles se distinguent évidemment des librairies indépendantes par leur logistique et leur présence sur l’ensemble du territoire. Il est parfois plus facile d’être présent dans ces librairies que dans les plus petites structures. Ce qui est parfaitement compréhensible puisqu’il y a plus de personnel et des moyens financiers plus conséquents. Bien sûr, cela ne signifie pas que chaque livre présent sur la plateforme Dilicom est forcément en rayons, il y en a beaucoup trop. Là encore, l’auteur peut aller à la rencontre des responsables de ces librairies pour que son livre trouve une place parmi l’ensemble des publications. Dans ces librairies le lecteur peut également trouver des conseils, on pense par exemple aux coups de cœur de la Fnac.

Grandes surfaces

On dénonce souvent un certain site Internet, l’accusant de capter les ventes de livres. On oublie facilement que ce sont les grandes librairies qui dominent les ventes mais aussi, bien avant Internet, les grandes surfaces. On peut le comprendre puisque les rayons livres sont faciles d’accès et il est plus simple d’ajouter un ouvrage à son caddie que d’aller spécialement dans une librairie pour acheter un livre. Surtout s’il s’agit d’un best-seller présent partout. D’ailleurs, dans les rayons des grandes surfaces on ne trouve généralement que les meilleures ventes du moment, il n’y a pas assez d’espace pour proposer des « niches », catégorie qui regroupe cruellement tous les livres ne bénéficiant pas d’une couverture médiatique importante. Par contre, c’est bien dans ces lieux qu’un auteur moins connu peut avoir l’opportunité d’être présent pour des séances de dédicaces, nous y reviendrons dans un article spécifique.

Librairies virtuelles

Il en existe beaucoup et celles citées précédemment sont pour la plupart également présentent sur Internet. Aussi bien les librairies indépendantes que la Fnac, Cultura ou le Furet du Nord. À celles-ci s’ajoute Amazon, qui a débuté l’aventure en tant que vendeur de livres. Là, tous les livres sont présents, aussi bien ceux des grandes maisons d’édition, des plus petites ou ceux des autoédités. Le choix est donc vaste, le livre en conséquence rapidement noyé dans la masse. Les librairies virtuelles sont principalement utiles si l’on sait déjà ce que l’on veut acheter. Il y est plus difficile d’y flâner tranquillement comme dans une librairie physique. Il manque aussi le côté « conseils », puisque pour retrouver des suggestions il faut se baser sur les commentaires des lecteurs et nous verrons ce point particulier dans un autre article.

Par Jean-Philippe Vest, mai 2021.

Les commentaires

Les commentaires en ligne font partie de la notoriété d’un livre au même titre que les conseils des libraires, les articles dans les journaux ou les chroniques des influenceurs sur Internet. Ces commentaires ne sont pas l’œuvre de professionnels, ils doivent être appréhendés avec beaucoup de recul. Ils peuvent surgir sur plusieurs sites. Évidemment on pense à celui sur lequel le livre a été acheté : Fnac, Amazon, Cultura… Mais il existe aussi des sites très importants, comme Babelio, qui permettent de donner son avis sur les livres. Ce type de site devient une référence, les futurs lecteurs vont aller voir ce qui y est posté avant de se décider.

Négatifs

Souvent, ce sont les « clients » déçus qui laissent des commentaires, pour exprimer leur mécontentement après l’achat d’un produit. Il en va de même pour les livres. Celui qui a été apprécié est rangé dans la bibliothèque et peu de lecteurs prennent le temps de revenir sur le site pour laisser leurs impressions. Ainsi, on se retrouve très rapidement avec de nombreux commentaires négatifs. Une plus petite partie encore entre dans la catégorie des commentaires constructifs. C’est-à-dire expliquant en détail ce qui n’a pas plu, sur le fond, la forme ou le style de l’auteur. Ce qui peut aider ce dernier à progresser. Mais la plupart du temps les commentaires négatifs sont juste un déferlement de méchanceté, quand il ne s’agit pas de mettre juste une étoile sur cinq sans aucune explication. Il y a une part de dénigrement venant de la « concurrence », certains ont du temps à perdre et le passent à donner un avis négatif à ceux qui écrivent et dont le livre est meilleur que le leur. Effectivement, il y a des spécialistes des commentaires négatifs.

Positifs

Heureusement, des lecteurs qui ont aimé le livre reviennent sur le site pour laisser un bon commentaire. Là aussi il peut y avoir un piège puisque forcément l’auteur essaie de demander à sa famille et ses amis de mettre plein d’étoiles pour faire rayonner le livre. Attention tout de même à ne pas abuser de cette technique parce que ces commentaires légèrement fictifs se repèrent très rapidement. Ensuite, il y a les excellents commentaires de lecteurs qui ont bien lu le livre et ont été touchés. Ce sont les plus précieux, bien entendu. Les commentaires, sur les sites de vente en ligne, permettent aux futurs lecteurs de se faire une première idée du livre et de se décider à l’acheter ou non. On ne peut donc que souligner l’importance de tous ces commentaires et il faut rappeler aux lecteurs que ces derniers sont cruciaux, que même si cela prend un peu de temps ils ne peuvent que faire plaisir à l’auteur et aider au succès du livre.

Réactions

Comment réagir face aux commentaires ? Pour ceux qui sont positifs, ce n’est pas très difficile. L’auteur est simplement heureux. Bien entendu, il faudra partager les bons avis, ils permettent de faire la promotion du livre sur les différents réseaux sociaux que nous avons pu évoquer. Par contre, quand le commentaire est très négatif, la première réaction est de vouloir y répondre et de défendre son livre. Ce n’est pas une bonne solution. Il ne faut pas se lancer dans la confrontation avec ceux qui n’ont pas aimé l’ouvrage. De plus, cela donne une mauvaise image de l’auteur qui, en apparence, a le temps de répondre aux commentaires, c’est donc qu’il n’est plus en train d’écrire mais simplement de faire la police sur les sites de vente en ligne. Enfin, il ne faut jamais sous-estimer les futurs lecteurs. S’ils se fient aux commentaires, ils savent très bien distinguer ceux qui sont mauvais juste par méchanceté de ceux qui sont mauvais à raison. De la même manière ils savent faire le tri entre les très bons commentaires fictifs et ceux qui sont crédibles, donnant ainsi une bonne indication sur le contenu du livre et l’envie de le découvrir.

Par Jean-Philippe Vest, mai 2021.

Les dédicaces

Le meilleur moyen de promouvoir son livre est, pour l’auteur, d’organiser ou de participer à des séances de dédicaces. Pour tous les auteurs. On pense d’abord à ceux qui sont déjà connus, dans ce cas les lecteurs se déplacent pour avoir la dédicace alors qu’ils ont déjà lu le livre et apprécient l’auteur. Mais c’est bien aussi plus qu’efficace pour les auteurs moins connus. Le lecteur peut ainsi découvrir celui ou celle qui a écrit l’ouvrage, discuter avec l’auteur et apprécier la personne à l’origine du livre avant de découvrir ce dernier.

Organiser

L’auteur peut organiser ses propres séances de dédicaces. Il y a pour cela différents moyens et il ne faut pas hésiter à innover dans ce domaine. Nous pouvons par exemple imaginer un séance de dédicaces sur le lieu de travail quand cela est possible ou même dans un bar, si le thème du livre s’y prête ou si l’on connaît bien le gérant. Il faut trouver une manière de créer l’événement, car même si cela ne draine pas forcément les foules, c’est toujours une manière de se faire connaître, d’être en contact avec les lecteurs, d’avoir une visibilité, ce qui est bien au cœur de la promotion du livre. Il est aussi possible de se rapprocher d’infrastructures comme les centres Cultura. Souvent, ils accueillent volontiers les auteurs, y compris en autoédition, pour des séances de dédicaces. C’est à chaque fois une très belle opportunité, même si cela demande à l’auteur de tout gérer. On voit depuis le début que pour promouvoir son livre il faut du temps et de l’énergie.

En libraire

Le plus évident est de vouloir organiser une séance de dédicaces dans une librairie. Ce qui est le cas si l’on est accepté chez Cultura, mais là nous parlons plus précisément des librairies indépendantes. Elles reçoivent beaucoup de demandes et il est bien normal que les auteurs déjà connus aient la préférence. Car le but de la librairie est aussi de faire sa « promotion ». Grâce aux dédicaces, les habitués de la librairie sont heureux, ils aiment ce genre d’événement, et cela attire de nouveaux lecteurs. Les autoédités peuvent aussi tenter d’organiser une séance de dédicaces dans une librairie, il y en a de plus en plus qui acceptent. Évidemment, la séance de dédicaces fait partie d’une campagne de promotion spécifique. Il ne s’agit pas juste de se présenter un jour précis et d’attendre les lecteurs. En amont l’événement doit être partagé et mis en lumière par tous les moyens que nous avons pu voir jusque-là. Pour convaincre les lecteurs, il faut que ces derniers entendent parler du livre, et ceci à plusieurs reprises. On l’a répété plusieurs fois, le choix est gigantesque, il y a beaucoup d’ouvrages qui sortent chaque année et on se dirige plus facilement vers un livre dont on a entendu beaucoup de bien (ou qui a fait scandale).

Les salons

Les salons sont également une formidable occasion d’aller à la rencontre des lecteurs. Comme les librairies, on comprend que ce sont des espaces dédiés à celles et ceux qui aiment lire. Il est donc important de réussir à participer à des salons. Il y en a beaucoup de généralistes, entendant par là qu’ils accueillent tous les genres littéraires. Sans doute que pour démarrer il vaut mieux cibler les salons thématiques, puisqu’il existe aussi beaucoup de festivals spécifiques, comme des salons consacrés au polar, à la fantasy ou aux romans historiques. La dédicace est un moment particulier entre l’auteur et le lecteur, que les deux apprécient. Cela nécessite une petite préparation. Car bien entendu, chaque dédicace est personnalisée, mais l’auteur peut « s’entraîner » en amont et avoir quelques phrases types, qui seront légèrement adaptées à chaque lectrice et à chaque lecteur. Pour cet exercice il n’y a pas de format imposé, chacun est libre d’écrire ce qu’il veut ou même d’ajouter un petit dessin. Les séances de dédicaces sont importantes pour créer un lien avec les lecteurs qui, heureux, continueront de suivre les publications de l’auteur et parleront de lui à toute personne qui cherche un bon livre à lire…

Par Jean-Philippe Vest, juin 2021.

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